FAQ – Démêler le vrai du faux

Des réponses claires aux questions concrètes des employeurs, pour dépasser les préjugés et s’appuyer sur les faits.

Marché du travail et emploi

Les démarches sont simples et rapides. Pour les permis F et B, une annonce d’embauche suffit. Pour les requérants d’asile (permis N) et les personnes à protéger (livret S), une demande d’autorisation à l’Office cantonal de la population et des migrations est requise.

Dans de nombreux secteurs en tension (construction, hôtellerie-restauration, soins, agriculture), les employeurs peinent à recruter. Les réfugié·e·s comblent un manque existant.

Les niveaux de formation sont très variés. De nombreuses personnes réfugiées possèdent des compétences techniques, universitaires ou managériales reconnues dans leur pays d’origine.

Les personnes titulaires d’un permis N peuvent travailler, sous réserve de disposer d’une autorisation de travail, au plus tôt 3 mois après leur arrivée.

Des programmes comme le PAVE permettent de couvrir 40 % du salaire brut pendant six mois, en contrepartie d’un engagement d’au minimum une année en CDI après l’arrêt du versement des aides.

Statut et cadre légal

Les personnes titulaires d’un permis B, F, S ou N peuvent exercer une activité professionnelle, mais les démarches varient légèrement selon le type de permis.

Une simple annonce d’embauche est requise pour les permis B réfugié, F réfugié et F admission provisoire.

Le processus est encadré et accessible. Un formulaire d’annonce ou une demande d’autorisation de travail doit être transmis à l’office cantonale de la population et des migrations (OCPM) selon le statut. 

Intégration en entreprise

De nombreuses personnes réfugiées ont déjà de bonnes bases en français ou suivent des cours. L’immersion professionnelle accélère souvent leur apprentissage.

Comme tout nouvel arrivant, ils ou elles apprennent rapidement les codes du monde professionnel suisse avec un encadrement adapté.

Impact économique et social

L’insertion professionnelle diminue la dépendance à l’aide sociale, favorise l’autonomie et a un effet positif sur les finances publiques.

C’est une décision rationnelle, soutenue par les pouvoirs publics et alignée sur des besoins économiques concrets.